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Nul besoin de présenter David Coulthard à quiconque s’est intéressé à la Formule 1 au cours des trente dernières années. Pour les quelques autres, David est un pilote écossais d’exception, ayant couru en F1 de 1994 à 2008. Avec 13 victoires, Il est considéré comme l’un des plus grands de sa génération, ayant participé au succès des grandes écuries telles que Williams, McLaren et Red Bull Racing.

Après s’être retiré de la compétition, David Coulthard a continué à avoir un impact significatif sur le sport. Il a assumé le rôle de conseiller spécial auprès de l’équipe Red Bull Racing, apportant son savoir et une précieuse expérience. Sa carrière de pilote derrière lui, David s’est lancé avec succès dans le monde des affaires. Il est le cofondateur de Whisper Films, une société de production spécialisée dans le contenu sportif et télévisuel, et Velocity Experience, une société d’événementiel haut de gamme dédiée aux sports automobiles.

La carrière de David Coulthard a été marquée par l’excellence en course automobile et une transition réussie vers diverses entreprises liées au sport automobile, renforçant ainsi son statut de figure respectée et influente au sein de l’industrie.

  • Vous avez participé à la création du leader incontesté du championnat de F1 : Oracle Red Bull Racing. Revenons aux premières années, lorsque vous avez rejoint l’équipe en 2005. À l’époque, Red Bull n’était qu’un sponsor, une entreprise de boissons énergisantes qui faisait des publicités amusantes. Mais sûrement pas un constructeur automobile. Imaginiez-vous, en les rejoignant, qu’elle deviendrait la meilleure équipe du monde ? Ou bien est-ce seulement après plusieurs années, petit à petit, qu’est née l’ambition d’atteindre le sommet…

{DC} : Au cours de la saison 2004, je savais que je quittais McLaren et j’examinerais quelles étaient mes options. Je suis rentré en discussion avec la direction de Jaguar. Cette équipe appartenait à Ford mais était sur le point de devenir l’équipe Red Bull Racing.

J’en avais parlé avec Martin Bundle, mon manager de l’époque, un ancien pilote devenu commentateur aujourd’hui. Je me souviens m’être assis avec Martin et lui avoir dit que je ne croyais tout simplement pas que l’équipe avait ni les fondations, ni la structure, l’ambition pour réussir et que je ne devrais donc m’abstenir de conduire pour eux, même si cela impliquait d’arrêter en tant que pilote.

Mais j’ai appris que Red Bull avait racheté l’entreprise et je connaissais Christian Horner depuis l’époque du karting ainsi que lorsqu’il dirigeait son équipe britannique en 2000. La conversation a donc repris sur le fait qu’ils pourraient avoir besoin d’un pilote et j’ai accepté d’aller faire un essai. Mais je n’ai signé aucun contrat avant d’avoir testé la voiture qui était essentiellement une Jaguar repeinte de la saison 2004. J’ai donc été invité à faire deux jours d’essais. J’ai expliqué à l’équipe : si je suis bon, vous pouvez me signer, sinon vous pouvez tester d’autres pilotes. La conduite de la voiture était celle à laquelle je m’attendais : ce n’était pas la meilleure voiture, ce n’était pas la pire non plus. D’après mon expérience, les voitures plus rapides sont plus difficiles à conduire, les voitures plus lentes sont plus faciles à conduire car, par définition, les voitures rapides dégradent plus les pneus en performance de pointe. J’ai appris cela assez tôt dans ma carrière, en pilotant chez Williams et chez McLaren : en passant d’une voiture victorieuse en 1995 à une autre moins performante.

J’ai donc rencontré leur manager et j’ai été impressionné par sa force tranquille et le fait qu’il avait compris ce que son projet impliquerait en termes d’investissement : à savoir rassembler une équipe pour transformer une écurie de milieu de grille en une équipe qui a la claire ambition de devenir championne du monde. Parce que Red Bull avait cette ambition depuis le début. 

Il a compris que nous devions d’abord être crédibles et respectés; ce qui permettra dans un second temps d’attirer les profils dont nous avons besoin. J’ai donc fait confiance à Christian, à  Helmut et à la direction. J’avais leur confiance et la garantie que je pourrai être honnête dans mes feedbacks; notamment au sujet du personnel et des infrastructures dont nous aurions besoin.

J’ai donc accepté ce défi et cela a payé. Grâce à leurs investissements et à l’engagement de toute l’équipe, Red Bull a réussi à construire les fondations qui leur permettent aujourd’hui de s’imposer.

C’est un excellent rappel que, comme pour tout autre secteur d’activité, le nom au-dessus de la porte ne vous garantit pas le succès. Nous avons vu, par le passé, certaines des plus grandes institutions financières s’effondrer à cause d’une mauvaise gestion. Prenez par exemple ces grandes entreprises qui étaient numéro un mondial comme Nokia et Motorola; qui ont périclité du fait de ne pas avoir évolué avec le marché. Ce n’est pas parce que vous vous appelez Apple ou Ferrari que cela vous garantit quoi que ce soit. Il faut continuer à évoluer et investir.

Alors, suis-je surpris que Red Bull réussisse ? Non et oui. Non, car pourquoi devriez-vous être surpris si vous travaillez pour atteindre cet objectif ? Oui, car comment pourrais-je savoir qu’ils connaîtraient un tel succès ?

  • En vous engageant comme pilote, alors que vous étiez dans la dernière partie de votre carrière, Red Bull semblait comprendre que vous pouviez apporter plus que votre talent sur un circuit. Quelle est l’importance de la transmission des connaissances chez Red Bull ?

{DC} : Je pense que chez Red Bull il y a un mélange de différentes expériences complémentaires. Ils investissent beaucoup de jeunes athlètes talentueux. Quand vous regardez Max Verstappen et d’autres jeunes pilotes Red Bull en ce moment, vous ne savez jamais combien de temps ils vont ou voudront performer à ce niveau. Il faut donc constamment réinvestir et essayer de trouver de nouveaux phénomènes. Mais le sport nous enseigne que si vous êtes assez bon, vous êtes assez âgés pour piloter; et si vous êtes assez bon, vous n’êtes jamais trop vieux. Fernando Alonso en est un excellent exemple.

Certaines personnes critiquent le système Red Bull, affirmant qu’ils attirent des pilotes chez Alpha Tauri et Toro Rosso et que s’ils ne sont pas performants, ils sont soudainement lâchés. Mais je vois les choses ainsi : la vie consiste à saisir des opportunités. Un peu comme Ricciardo chez McLaren qui avait été payé pour quitter l’écurie un an plus tôt. Maintenant, Piastri réalise des performances plus constantes que Lando et fait mieux que Daniel. C’est déroutant pour nous car Daniel est un vainqueur de Grand Prix et a été exceptionnel chez Red Bull et d’un coup pour une raison inconnue, cela n’a pas trop marché chez Renault et McLaren…

Ce que j’essaie de dire, sans chercher à défendre Red Bull, c’est que si certains pilotes étaient aussi bons que cela, ils auraient trouvé une place chez Ferrari ou Mercedes. Ils auraient trouvé un baquet. Ce n’est pas parce que vous avez une opportunité que vous réussirez. Vous devrez performer et tous les pilotes ne l’ont pas fait. Tout comme ce fut le cas pour moi : quand j’ai réalisé que je n’étais plus à la hauteur et que les résultats n’étaient plus là, j’ai arrêté.

  • Vous entretenez une relation étroite avec les pilotes actuels. Selon vous, où profitent-ils le plus de votre expérience ? Est-ce une question de conduite, de choix de carrière, de communication ?

{DC} : Je dirais que l’avantage de la jeunesse, c’est qu’on ne sait pas qu’on ne sait pas. J’ai débuté sans moyens, sans beaucoup de perspectives, avec le simple désir d’être pilote. Jusqu’au jour où je le suis devenu, en étant bien payé et avec une capacité financière me permettant de faire certaines choses que je ne pouvais pas faire avant. Le risque est de devenir trop à l’aise avec ces nouvelles opportunités et de devenir impatient parce que vous vous habituez à obtenir immédiatement ce que vous voulez. Mais même la personne la plus riche du monde ne peut pas toujours obtenir ce qu’elle veut. Prenons l’exemple de la santé… L’argent a donc ses limites. C’est un actif qui vous permet de faire certaines choses dans la vie mais qui ne doit pas la contrôler.

Je dis cela parce qu’on ne peut pas s’adonner à 100 % à deux choses en même temps. Quand vous arrivez dans le sport auto, vous n’avez rien à perdre et vous vous donnez à 100% pour atteindre votre objectif. Quand vous y arrivez, vous avez la possibilité d’avoir des bateaux et des avions et le style de vie qui va avec. Vous commencez à disperser vos efforts. Donc ce que je pense pouvoir leur apporter, c’est de comprendre que les équipes de management vont toujours essayer de leur offrir des opportunités : des sponsors personnels, des marques et des T-shirts à leur nom pour générer des revenus. Mais le problème est que cela crée aussi du travail. Il est donc très important de comprendre quelle est leur véritable activité et d’où proviennent leurs principaux revenus; plutôt que d’essayer de construire une marque pour l’avenir. Parce que si vous êtes suffisamment bon sur circuit pendant une période suffisamment longue, votre marque se construira toute seule. Alors que si vous n’êtes pas performant, il vous sera impossible de commercialiser votre marque. Je les encourage donc à ne pas se concentrer sur les avantages financiers hors circuit, mais plutôt sur leurs performances.

  • Vous avez apporté à Red Bull son premier podium, à Monaco. Vous semblez attaché à cette ville. Pourquoi?

{DC} : Je suis un garçon de la campagne qui a grandi dans un village de 350 habitants en Écosse. Monaco compte environ 36 000 habitants. J’ai une propriété en Écosse parce que c’est là que se trouve ma famille. J’ai également un logement à Londres parce que j’y ai des affaires. Mais j’aime Monaco, j’aime sa sécurité, j’aime son style de vie. De mon appartement, je vois la Méditerranée. Je vois les montagnes derrière moi, où je peux faire du ski. Je peux aller en Italie en 10 minutes. Je peux être en France en 10 minutes.

Ici, vous bénéficiez également d’un très haut niveau de sécurité. Quelque chose qui est important dans le monde d’aujourd’hui, surtout lorsque vous êtes une personnalité publique. Même pour un vieux pilote comme moi, votre sécurité est essentielle. Et même si vous n’êtes pas connu du grand public, vous avez peut-être une belle voiture ou une belle montre et vous ne voulez pas vivre en permanence dans la crainte. Je n’ai jamais vécu dans la peur lorsque j’ai grandi en Écosse et j’adorerais y vivre. Mais ce n’est pas pratique pour le type de vie que je vis. Ici, j’ai un style de vie très agréable et sûr. Donc, d’une manière ou d’une autre, ici, je suis heureux.

  • La raison pour laquelle les pilotes de F1 ont de meilleures carrières professionnelles après leur retraite sportive est peut-être qu’il ne suffit pas d’être un bon pilote pour devenir pilote. Cela demande d’être un bon chef de projet, d’être bon en finances et en communication… Ce n’est pas plus difficile qu’être footballeur mais c’est nettement plus complexe. Quelles compétences avez-vous acquises au cours de votre carrière de pilote et qui ont été essentielles dans votre carrière professionnelle ?

{DC} : Il existe de nombreux sports et athlètes formidables. Mais ce qui rend la Formule 1 différente, c’est la technologie requise pour pratiquer notre sport et le fait qu’en tant que pilote, vous devez participer au développement de cette technologie. À cet égard, nous sommes donc plus proches d’un pilote d’essai pour l’aviation que de quelqu’un qui saute haut, court vite ou sait très bien taper dans un ballon. Je n’essaie pas de minimiser les autres sports car ils nécessitent également un énorme niveau d’engagement physique et mental, mais ce que je voudrais souligner, c’est que dans le sport automobile, il y existe de nombreux niveaux de compétences requises. Cela est dû au fait que vous travaillez avec des ingénieurs informaticiens ou en aérodynamique, des ingénieurs, des designers, un département marketing et communication et il y a aussi, bien sûr, l’aspect financier lorsque vous devez gérer les budgets et les sponsorings. C’est pourquoi je pense que cela vous donne un large éventail de connaissances. Même si vous n’êtes expert dans aucun de ces domaines, il est important de parler une langue que des personnes issues d’horizons très différents peuvent comprendre. 

Vous participez au développement de la voiture, vous faites partie de la solution. Participer au championnat de F1 revient à essayer de résoudre un problème avec le reste de votre équipe et cela crée un environnement créatif. D’une certaine manière, c’est comme être un musicien : vous vous asseyez et essayez quelques notes sur une guitare ou un piano et quelques heures plus tard, vous pourriez avoir une chanson qui peut toucher les gens du monde entier. C’est l’université de la vie et cela vous aide pour la phase suivante.

  • Vous avez fait votre transition du pilote vers les médias puis vers le monde des affaires. Était-ce un transfert naturel ou aviez-vous l’impression de repartir depuis le début ?

{DC} : Cela a été naturel parce que c’était planifié. Ce n’était pas une surprise. Bien sûr, lorsque j’étais pilote, je ne savais pas que je finirais par devenir actionnaire d’une société de production. Mais je savais que je travaillerais dans le milieu de la télévision. Je ne savais pas que je serais actionnaire d’une société événementielle non plus. Mais il est devenu clair pour moi que j’avais participé à tellement d’événements en tant que pilote qu’il y avait une opportunité de faire les choses avec une approche similaire à la F1. Je pensais que je pourrais avoir un avantage concurrentiel à ce niveau.

  • Votre livre : « The Winning Formula: Leadership, Strategy and Motivation the F1 Way» a été publié en 2018. De nombreuses personnes ont essayé de trouver cette « Winning Formula » en ayant une approche purement théorique. D’autres, les pilotes de F1, ont eu l’occasion d’en faire l’expérience. Mais vous êtes un rare exemple de quelqu’un qui l’a à la fois vécu et théorisé. Pour ce faire, vous avez demandé à d’autres pilotes de partager leur expérience. Qu’avez-vous appris d’eux ?

{DC} : Bien sûr, tout le monde est différent. Nous avons tous des processus de pensée différents.  Il s’agit d’accepter qu’il existe plusieurs façons d’atteindre le même objectif. En fin de compte, tous les pilotes ont des approches différentes et vous pouvez en tirer des leçons si vous essayez de comprendre et d’analyser. Je pense que souvent dans la vie, les gens ne sont pas suffisamment challengés et tombent dans un sorte d’arrogance où ils pensent qu’ils prennent les meilleures décisions. C’est peut-être la bonne décision pour eux, mais cela ne veut pas dire que c’est la meilleure ou la plus efficace. 

Mais la plupart du temps, les gens essaient simplement de faire ce qu’ils ont à faire. Ni plus, ni moins. Avoir de meilleures personnes autour de vous vous donne envie d’être meilleur. Si vous êtes entouré de gens moyens, alors il vous suffit d’être au-dessus de la moyenne. Mais, autant que je sache, je n’ai qu’une seule vie pour essayer d’atteindre le plus haut niveau. Avoir l’opportunité d’apprendre des gens qui y sont est un privilège.

  • Vous avez fondé Whisper TV, 9 ans avant « Drive to Survive ». En créant Whisper vous avez démontré qu’il est absolument crucial pour un sport ou une entreprise de partager des valeurs et des émotions avec son public. Qu’est-ce qui rend Whisper TV spécial ?

{DC} : L’idée de base était de fonctionner comme une équipe de Formule 1 : s’engager et accomplir notre mission tout en faisant preuve d’autocritique quant à ce qui peut être amélioré. Parce que bien souvent, les entreprises se contentent de livrer ce qu’elles étaient censées faire, puis passent à la mission suivante sans chercher à s’améliorer.

La vie consiste à prendre des décisions et à comprendre que toute décision peut être une mauvaise décision. Mais tant que vous avez pris ce que vous pensiez être la meilleure décision sur la base des informations dont vous disposiez à ce moment-là, vous ne pouvez pas vous en vouloir d’avoir pris ce qui s’est avéré être une mauvaise décision. Je pense donc qu’il est essentiel d’avoir l’honnêteté d’avancer, d’analyser ce qui aurait pu être mieux fait et de le mettre en œuvre. C’est ainsi que fonctionnent les équipes de F1 et c’est ce que nous essayons de faire chez Whisper.

Cela rend mes partenaires nerveux lorsque, lors de présentations commerciales, je dis que nous aspirons à être les meilleurs mais que nous ne sommes pas parfaits parce que nous sommes humains et que nous pouvons faire des erreurs. Mais si cela arrive, nous pouvons vous garantir que notre priorité sera de résoudre le problème, de minimiser les conséquences et d’aller de l’avant. Ils n’aiment pas particulièrement que je souligne tout ce qui pourrait être négatif. Mais cela fait partie de la Formule 1 et de n’importe quel sport. Il serait arrogant et obtus de supposer que nous sommes parfaits. J’aime plutôt l’honnêteté et livrer ce que le client demande. Le service client à long terme consiste à être là lorsque les choses tournent mal. C’est là que votre client a besoin de vous. La plupart du temps, tout va bien. Mais c’est quand les choses tournent mal qu’on se rend compte à quel point nous sommes efficaces. C’est pourquoi j’essaie de souligner cela chez Whisper : nous sommes réactifs aux problèmes. Parce qu’en fin de compte, ils se produiront.

  • Pourriez-vous nous en dire plus sur Velocity Experience ?

{DC} : C’est une entreprise d’événementiel spécialisé dans le sport automobile. Cela ressemble en quelque sorte à notre entreprise familiale, les transports : ce n’est pas une activité sexy mais elle est essentielle à notre vie quotidienne. J’aimerais pouvoir être assis ici et expliquer comment j’ai inventé l’Iphone ou les satellites où les rendements pourraient être plus élevés; mais j’aime les projets dans lesquels je peux faire partie d’une équipe. Et aussi servir les gens : nous offrons l’expérience des équipes de Formule 1 à leurs partenaires et clients et nous pouvons le faire avec la connaissance de ce qu’il est possible de faire tout en restant sincère envers ce sport.

  • Et vous êtes devenu co-propriétaire d’un… pub !

{DC} : Au fait, j’ai également un investissement avec Jenson Button et Daniel Ricciardo dans dans une entreprise de bière en France, appelée Blue Coast. Nous commençons à voir une certaine traction, ce qui est plutôt positif.

Le pub n’est pas le plus proche de chez moi, car j’habite à Chelsea. Mais je connaissais quelqu’un de la F1 via Jenson Button et j’avais juste envie de faire partie d’un projet où nous pouvons avoir un impact. Nous réouvrons la semaine prochaine. Je veux continuer à être utile et à en faire bénéficier la communauté. Ce n’est pas un endroit de renommée internationale mais c’est un pub sympa qui sert de la bonne nourriture.

  • Pourriez-vous partager quelques mots sur votre collection de voitures ?

{DC} : Je dois admettre que je ne suis pas un grand collectionneur de voitures. Cela n’occupe donc pas les pensées au quotidien. J’ai toutes les voitures avec lesquelles j’ai piloté, du karting jusque là où je suis aujourd’hui. Cela n’était pas vraiment prémédité, cela m’est plutôt tombé dessus. C’est vrai que j’ai quelques vieilles Mercedes. Mais je ne suis pas une personne matérielle. Je suis un peu surpris d’avoir ces choses car elles n’ont aucun effet sur la façon dont je me réveille le matin ni sur mon humeur lorsque je me couche. Ce sont de belles choses mais ce que j’aime le plus, c’est la vie, les gens et faire partie d’une équipe.